Le Selkirk et son histoire

    C’est à Jeri Newman, une éleveuse de Persans, que nous devons la naissance du Selkirk Rex.

    En 1987, Jeri Newman recueillit dans un refuge du Montana, une petite chatte de gouttière frisée qu’elle baptisa « Miss De Pesto Of Noface ». Elle la maria à un Persan noir, « Photo Finish of Dekay ». 
Six chatons naquirent de cette union, dont trois étaient frisés, ce qui permit de mettre en évidence le caractère dominant du gène de la frisure.

Miss de Pesto of Noface
Noface Oscar Kowalski

L’un des chatons, un petit mâle noir et blanc au poil court baptisé Noface Oscar Kowalski, fut retenu pour établir le standard de la race et fut marié à sa mère. Tous les chatons naquirent frisés.

Jeri Newman appela cette nouvelle race Selkirk, en l’honneur de son beau-père dont c’était le nom. 
D’autres affirment que c’était à raison des « Monts Selkirk ».
Le terme de Rex (Royal) existait déjà pour d’autres races animales présentant un poil frisé.

Le premier Selkirk fut introduit en France en 1991 via la Suisse par Brigitte Lohre-Gillois : une petite femelle colorpoint nommée Noface Grace Slick, fille de Miss de Pesto et de son fils Oscar. 
La race fut ensuite consolidée avec des apports de Bristish Shorthair (puis Longhair) et, depuis 2015, d’American Shorthair.

En CFA et TICA, l’appariement avec le groupe Persan est interdit pour les chatons nés depuis le 1er janvier 2020, et sera interdit avec le groupe British pour les chatons nés après le 1er janvier 2025. 

Le LOOF reconsidère annuellement le mariage avec les chats du groupe British et l’American Shorthair en fonction de l’intérêt pour le pool génétique français.

Noface Grace Slick